Attendre que la maladie se soit formée pour y remédier,que le désordre se soit formulé pour s'en occuper,c'est attendre d'avoir soif pour creuser le puits,attendre le combat pour forger les armes.N'est-ce pas bien tard ?
La maladie témoigne d'un déséquilibre physique ou psychologique flagrant,mais suffit-il de ne pas être malade pour se dire en bonne santé?
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Cette vision de la santé est donc bien loin de la simple notion de confort physique qui réclame uniquement l'absence de symptômes dérangeants !
Dans la tradition orientale du zen,la recherche de cet équilibre passe inévitablement par le ventre (Hara) .L'homme qui habite son ventre est considéré dans cette tradition comme un homme bien enraciné,sage et mature car il accepte de descendre dans son corps,de s'incarner.
Le centre de gravité physique de l'homme est aussi son centre vital,lieu où le corps capte depuis toujours les énergies de la terre.Les intestions sont ainsi le chaudron magique où s'opère la transformation des aliments,l'assimilation des nutriments, le tri et l'évacuation des déchets.À la fois siège de son origine maternelle inconsciente ,centre et racines de l'être ,le ventre et les intestins méritent peut-être qu'on s'y penche davantage si l'on souhaite mieux se connaître et retrouver la santé.
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L'histoire nous montre avec une constance étonnante que les hommes ont toujours su identifier le contenu intestinal comme une des sources principales de la maladie.La pratique du lavement,du clystère,traverse ainsi les siècles et les aléas de la médécine,parce que ses effets physiques bienfaisants sont indéniables mais peut-être aussi parce qu'il s'ensuit souvent des transformations profondes,notamment sur le plan émotionel.
Ella Fit Pro
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