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Enceinte,je peux faire le sport ?



Sport et grossesse ne font pas bon ménage dans l’esprit d’une majorité d’entre nous, principalement dans un souci de ne pas engendrer de complications pour le bébé. La démarche est louable, mais est elle justifiée ? Les études, et certaines sportives de haut niveau,  tendent maintenant à prouver que pour une femme être enceinte ne signifie pas être sédentaire. Petit tour des avantages qu’il y a à pratiquer une activité, ainsi que des précautions qui s’imposent, tout souci médical mis à part évidemment.

Grossesse, sport, et prise de poids


L’une des raisons qui nous poussent à nous bouger est la volonté de ne pas grossir (ou de maigrir), et c’est une des raisons qui doit également inciter une femme enceinte à ne pas cesser toute activité. En effet, il est conseillé de ne pas dépasser les 12 à 13kg de surpoids dû à la grossesse, sous peine de conserver, en moyenne, 40% des kilos supplémentaires. Or faire un peu de sport permet justement de rester sous cette barrière, et c’est surtout dans la dernière partie de la grossesse que se crée une différence entre une femme active et une sédentaire. En dehors du poids chiffré, il faut savoir que le sport permet d’entretenir sa masse musculaire et de limiter la prise de masse grasse : au final l’écart de poids réel est donc encore plus important entre les 2 !

Limiter sa prise de poids signifie aussi limiter les problèmes qui en découlent, et notamment les lombalgies qui peuvent parfois prendre une tournure très handicapante.

Les bienfaits de l’activité physique ne s’arrêtent pas là. Pour peu qu’elle soit dynamique (marche par exemple), celle ci favorise le retour veineux, limite les risques de varices et la formation  d’oedèmes douloureux et disgracieux.

Pour toutes ces raisons, faire du sport est le meilleur moyen de conserver une certaine autonomie et, associées à son action anti dépressive bien connue, elles permettent de mieux vivre sa grossesse, surtout dans les trois derniers mois, quand les effets de l’activité physique se font le plus sentir.
Les effets bénéfiques du sport continuent après l’accouchement

Les effets du sport pratiqué durant la grossesse persistent au delà de l’accouchement. En effet, on note une fatigue bien moindre chez les femmes ayant pratiqué une activité, elles sont dotées d’un surplus d’énergie, dès le 4ème ou 5ème jour, qui tend à réduire les risques de baby blues. Ce phénomène sera majoré par une reprise rapide d’une activité modérée, toujours sous la responsabilité du monde médical il va de soi.

Et le bébé dans tout ça ?

N’oublions pas que les risques encourus par le fœtus sont le premier facteur qui influe sur la décision de stopper toute activité. Pourtant la preuve a maintenant été apportée qu’en restant raisonnable (pas plus de 7h de sport par semaine, pas de sport à impacts, surtout lors de la 1ère partie de la grossesse), ni les risques de fausse couche ni la probabilité d’avoir un enfant prématuré ou souffrant d’un retard de croissance ne sont augmentés. En ce qui vous concerne directement, pas de changements non plus lors de l’accouchement, il ne sera ni plus long ni plus douloureux (ni moins malheureusement).


Quel sport pratiquer quand on est enceinte ?

Maintenant que l’on a vu qu’il était globalement favorable de faire du sport durant la grossesse, il nous reste à voir quel type de sport pratiquer et comment.

Première chose : il faut immédiatement oublier toute notion de performance et ne rechercher que le plaisir. Pour les compétitions on verra plus tard !

Il est évident qu’il n’est pas question de pratiquer un sport à risques, donc pas de sport comme le VTT, le roller ou le ski (chutes), ni de sports collectifs (contacts plus ou moins violents), sans parler des sports de combat ou des sports mécaniques. Il faudra se contenter de sports beaucoup plus calmes : le jogging, qui se transformera rapidement en marche, le cardio en salle (vélo, elliptique, etc.) ou encore la natation, certainement le sport idéal pendant la grossesse (effet drainant de l’eau). On peut envisager un peu de renforcement musculaire, mais sous le contrôle d’une personne qualifiée.

Attention, si vous voulez profiter de votre grossesse pour vous (re)mettre au sport et que vous êtes un sujet à risque (pour le savoir demandez à votre médecin), laissez passer les trois premiers mois et attendez le 2ème trimestre, vous pourrez alors sortir entre 3 et 5 fois par semaine une trentaine de minutes. Pour celles d’entre vous déjà actives vous pouvez d’ores et déjà vous calez sur ce rythme hebdomadaire. Progressivement la fréquence et l’intensité diminueront. Il faut quoi qu’il arrive rester raisonnable et opter pour un rythme de croisière confortable : vous devez pouvoir discuter tout en marchant ou pédalant !

Seules 25% des femmes enceintes respectent ces recommandations pourtant officielles. Afin d’écarter vos derniers doutes voici un exemple marquant : celui de Paula Radcliffe. Cette athlète britannique est devenue championne du monde de marathon durant l’été 2005 puis a remporté le marathon de New York à l’automne 2007, en ayant accouché en janvier de la même année !

Source :
Erwann  Menthéour , Fitnext Solar Editions,2011
Astrig Heratchian ,ABC de la naturopathie ,Éditions Jacques Grancher,2008
Dr Yves Donadieu ,Ma pharmacie naturelle,Paris ,Robert Laffont,2008

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